Le Pakistan déclenche des pluies artificielles ! Danger ou miracle ?

Arthur Leandri

Pluie pakistan

Le Pakistan a récemment opté pour une approche innovante face à un enjeu de taille : la pollution atmosphérique.

La pluie artificielle, un remède contre l’urgence climatique?

Les habitants de Lahore étaient témoins d’un phénomène spectaculaire : l’ensemencement des nuages pour provoquer de la pluie. Utilisée pour la première fois dans ce pays, cette méthode visait à purger la ville de son smog oppressant. Grâce à l’introduction de particules spécifiques dans les nuages, comme le sel ou un mélange de sels, on provoque la condensation et la chute de la pluie. Cette science, explorée depuis les années 1940, apporte une lueur d’espoir pour les régions prises d’assaut par la sécheresse ou les pollutions délétères.

L’initiative pakistanaise a été particulièrement motivée par des indices de qualité de l’air alarmants, surpassant de 66 fois les seuils admissibles fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé. En résulte un risque non négligeable pour la population, puisque les particules fines s’infiltrent dans l’organisme, avec des conséquences potentiellement cancérogènes.

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Controverses et questions soulevées

Malgré l’ingéniosité apparente de la technique, elle n’est pas exemptée de questionnements et controverse. Si, en théorie, la pluie peut aider à nettoyer l’atmosphère en entraînant les particules au sol, il n’est pas certain que l’ensemencement des nuages soit la panacée. La réussite de l’opération dépend largement des conditions météorologiques existantes, et l’utilisation répétée ou intensive de l’iodure d’argent, un agent couramment employé, pourrait avoir des répercussions sur l’environnement.

De plus, des voix s’élèvent pour critiquer ce qui semble être une solution de facilité qui évite de s’attaquer aux racines du problème. Les chercheurs soulignent l’importance de s’orienter vers des mesures plus pérennes, telles que la réduction des émissions de diesel et l’interruption des pratiques agricoles contribuant à la pollution.

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66 − = 62